Array ( [slug] => parcoursd [slugex] => images-du-passe-images-du-present--un-siecle-d-evolution-valentinoise--tous-les-avants-apres )
// Add the new slick-theme.css if you want the default styling- Esplanade Pic, Champ de Mars Le premier kiosque est construit en 1862 -
En 1890 un nouveau kiosque est construit sur l'existant. Lors de la seconde Guerre Mondiale, Raymond Peynet, de passage à Valence, prend le kiosque comme décor pour ses deux amoureux.
- (Appelée auj. portail de Saint Ruf) -
Portail du logis abbatial des chanoines de l'Ordre de Saint Ruf, dont le bâtiment devient la Préfecture en 1808. Celle-ci est détruite lors des bombardements de 1944. Dans les années 1950, des travaux de consolidation du portail, dernier vestige, sont effectués. Les terrains sont cédés gratuitement à la ville de Valence en 1961. L'aménagement d'un parc, le parc Saint Ruf, est décidé en 1980.
- Place de la Liberté -
Au début du XIXe siècle, la mairie est installée dans l’ancien couvent de la Visitation Sainte Marie (Place de la Liberté). En 1889, l'idée d’une reconstruction est lancée par Marius Villard, un bâtiment majestueux est construit sensiblement au même emplacement que l'ancien Hôtel de ville détruit en 1891. L'inauguration a lieu le 16 décembre 1894. Epargné par les bombardements, le bâtiment est resté dans sa forme originelle.
- Place Louis Le Cardonnel -
La bibliothèque reste dans ces locaux de 1835 à 1911. Le bâtiment est détruit en 1914. La reconstruction est stoppée à cause de la 1ere Guerre Mondiale, les travaux ne reprennent qu'en 1923. Le nouveau bâtiment abrite aujourd'hui la police municipale.
- Place de la Liberté -
La première représentation a lieu en 1837, après de longs travaux. En 1845, un café est installé dans le hall. Une série de travaux est à nouveau réalisée de 1886 à 1889 : l'intérieur du bâtiment est entièrement refait avec une salle à l'italienne, le café est enlevé, réfection des façades. En 1903, lors d’une réunion électorale, le plancher du fond de la scène s’effondre sous le poids d’une cinquantaine de personnes. De nouveaux travaux sont effectués notamment en 1911, 1930, 1949.
- Place de la Pierre -
Son nom provient d’une grosse pierre servant de mesure pour le blé (disparue au XIXe) qui marquait l’emplacement des marchés. En 1893 la halle connait une restauration, réouvre officiellement le 1er avril 1895. En 1904, suite à des travaux qui ferment la halle avec un mur en brique, la bourse du travail est inaugurée. En 1927, d'autres travaux sont engagés pour surélever d'un étage sur l'avant du bâtiment. En 1982, la bourse du travail est transférée au quartier de Fontbarlettes, en 2011 des travaux de réhabilitation sont entrepris.
- Rue Ambroise Paré -
Ce bâtiment accueille l'hôpital de 1818 à 1969. En juillet 1890, la façade de la chapelle est refaite, le fronton qui n'est pas sur la première photo, est construit dans la dernière décennie du XIXe siècle. Il est partiellement détruit par les bombardements de 1944. La Direction Départementale de l'Equipement achète les bâtiments à la ville de Valence en 1979 et s'installe progressivement. Elle occupe toujours les locaux.
- Place Aristide Briand -
En 1864 la Condition des soies ouvre ses portes à la place du Champ de Mars (aujourd'hui place Aristide Briand). En 1886, la condition des soies, gérée directement par la ville, est affermée. En 1917, l’établissement est fermé. En 1921, la goutte de lait s'installe dans les locaux, puis à partir de 1941 le bâtiment est réaménagé pour accueillir la Légion française des combattants.
- Avenue Victor Hugo -
En 1872 Prudence Sylvestre lègue son clos par testament à la ville de Valence, pour une œuvre de bienfaisance. En 1874 le conseil municipal décide la création d’une école tenue par les Frères. En 1892 l’orphelinat de l’hospice de l’enfance entre dans le clos Sylvestre après rénovation. Puis le clos accueille l'Ecole des beaux-arts dans des bâtiments en préfabriqué jusqu'en 1995 date à laquelle France Télécom Cable puis Numéricable occupent les locaux.
- Rue du Gallet (auj. Rue Général Farre) et place du Palais -
Cette maison est acquise par la ville en 1852. Elle est détruite partiellement en 1891 pour l'alignement de la rue du Gallet et l'agrandissement de la place du Palais. Le reste du bâtiment est utilisé par les services de la ville. C'est en partie sur cet emplacement que l'école du Palais, devenue Pergaud est construite.
- Rue du Gaz (auj. Rue Chevandier) -
La maison est détruite en 1893 suite au jugement d'expropriation pour cause d'utilité publique d'août 1891, en vue d'élargir la rue du Gaz.
- Angle de la Rue du Gallet (auj. Rue Général Farre) et de la Rue du Jeu de Paume -
Cette maison est concernée par l'expropriation d'août 1891 en vue de l'élargissement des rues du Gallet et du Jeu de Paume. L'espace de la maison est partiellement concerné par l'agrandissement des rues, le reste est revendu par la ville en 1892.
- Rue des Vieillards, (auj. Rue Veyrenc) -
Première école laïque de filles à Valence, en 1904 des travaux de restauration et de reconstruction transforment le bâtiment dans sa forme actuelle. C'est aujourd'hui l'école Ernest Renan.
- 46 avenue Victor Hugo -
Le conseil municipal de Valence approuve le projet de construction de l'école du drapeau en 1882. Devenu un centre médico-psycho-pédagogique, ce bâtiment et les maisons mitoyennes sont détruits par une explosion dûe au gaz en avril 1986. Cet îlot accueille aujourd'hui des commerces et des bâtiments d'habitation.
- Place de l'Université -
En 1907, cette école, devenue l'école des arts décoratifs, est restaurée. En 1983, le bâtiment accueillant l'école des beaux-arts est détruit. Le bâtiment actuel est construit dans les années 1980.
- Place Saint Estève (auj. Place Mirabel Chambaud) -
Appelée école Saint Apollinaire, puis de la cathédrale et enfin Perrochon, elle est tenue par l'Institut des Frères des écoles chrétiennes jusqu'à sa laïcisation en 1887. En 1898 un réaménagement important a lieu. En 1996, l'école des beaux-arts occupe le côté cathédrale, alors que le côté Mirabel Chambaud est occupé par le Planning familial et plusieurs associations valentinoises. Le bâtiment est aujourd'hui inoccupé. L'espace a été investi pour les travaux du musée.
- Rue Notre Dame (auj. Rue Berthelot et Place Jean Collombet) -
Construite par l'abbé Didelot, cette école ouvre en 1879 et est confiée aux Frères de la Doctrine Chrétienne. La place Jean Collombet est à l'emplacement du bâtiment détruit. Photo prise le 22 mars 1890.
- Rue Bayard -
Cette école ouvre le 1er octobre 1882. En août 1891, une expropriation a lieu en vue d'installer l'école dans des locaux plus dignes. Ces photos nous offrent un exemple du renforcement des bâtiments en molasse par de la pierre de Crussol, fin du XIXe, début XXe siècle. La rue fut partiellement détruite par les bombardements de 1944.
- Rue Roderie (auj. Rue Bouffier) -
En 1875, l’école des Frères s'installe rue Roderie. En 1890 le Conseil Municipal approuve le bail de location de la maison dite Charbonnier pour l'agrandissement de l'école. Après des travaux en 1894, une partie de l'école est transférée à la place du Palais en 1902 (date du terme du bail qui n'est pas renouvelé). L'école est fermée définitivement en 1982.
- Côte des Chapeliers -
Ancienne abbaye de Saint-Ruf, la façade est restaurée en 1895. Le bâtiment est détruit par les bombardements de 1944. L'emplacement devient ensuite un parking.
- Place St Jean -
C'est le premier site religieux de Valence. Coiffé à l’origine d’une flèche et d’un Jacquemart (qui ont disparu dans un incendie en 1785), le clocher arbore un campanile en fer forgé encore présent. Il est entièrement refait en 1876. En 1898, le bâtiment à gauche est détruit, des grilles de chaque côté du clocher sont posées en 1899.
- Cimetière Saint Lazare, allée Corcelles -
Á la suite du transfert des ossements du cimetière Sainte Catherine au cimetière Saint Lazare, la Chapelle est construite pour faire un ossuaire en 1865. En 1953, des travaux sont réalisés suite aux dommages occasionnés par la foudre.
- Rue Saint Jacques (aujourd'hui rue Saint James -
Lieu de culte des chanoines de l’ordre de Saint-Ruf, construit en 1702. En 1806 un décret affecte l’église au culte protestant. L’édifice est classé monument historique en 1921. En 1991, lors d’une rénovation, des cryptes renfermant des sépultures de chanoines inhumés au XVIIe siècle sont découvertes.
- Rue St Félix (auj. Rue Madier de Montjau) -
Ce bâtiment abrite l'abbaye de Saint Félix, passée sous la dépendance de l'ordre de Saint Ruf. Il accueille ensuite le bureau de bienfaisance puis l'ANPE avant d'abriter un commerce.
- Rue Notre Dame (auj. Rue Berthelot) -
L'abbé Didelot mène le projet de construction de cette église qui est ouverte au culte en 1859. Il la vend à la ville en 1869. En 1897 le clocher est détruit et reconstruit.
- Place des Clercs -
Napoléon Bonaparte y fait des veilles quand il vit à Valence. En 1894, Marius Villard fait un rapport sur ce corps de garde en vue de travaux de rénovation.
- Cimetière Saint Lazare, allée De Milo -
Inauguré en 1846 suite à une souscription publique, ce monument abrite la tombe de Nicolas Delacroix et représente une allégorie de Valence. Homme politique valentinois important, Nicolas Delacroix est maire de Valence de 1830 à 1832 puis de 1837 à 1840 ainsi que conseiller général et député.
- Angle des rues St Félix et Juiverie -
Cette maison est concernée par l'expropriation d'août 1891 en vue de l'élargissement des rues Saint Félix et Juiverie.
- Rue de l'Hôtel de ville -
Cette maison est concernée par l'expropriation d'août 1891 afin d'élargir la rue de l'Hôtel de ville.
- Grand'rue -
Cette maison est détruite dans les années 1930. Une plaque commémorative, installée en 1969 sur la maison que l'on aperçoit à gauche de la photo, indique que Napoléon Bonarparte vécut dans cette maison lors de ses passages à Valence. Le square Lieutenant Bonaparte est créé en 1970 à l'emplacement de la maison Junilhon.
- Angle de la côte des Chapeliers et de la Rue de l'Equerre -
À l'origine, la tour Victor est un dispositif militaire. Elle est détruite lors des bombardements de 1944. En 1948, l'agrandissement de la rue se fait sur les ruines de la tour.
- Rue de l'Hôtel de ville -
Cette maison est concernée par le jugement d'expropriation d'août 1891, afin d'élargir la rue. Celle-ci borde aujourd'hui le square de l'Hôtel de ville créé dans les années 1960 sur une zone partiellement détruite lors des bombardements de 1944.
- Grand'rue -
En 1891, un litige éclate entre la ville et la famille de Pampelonne au sujet de la démolition de la façade de la maison pour l'alignement de la Grand rue. En 1892 la façade est détruite et reconstruite en retrait. La porte que l'on voit à droite de la première photo est aujourd'hui décalée sur la droite du bâtiment.
- À l'angle de la rue Dauphiné et Madier de Montjau -
Cette maison est concernée par l'expropriation d'août 1891 en vue de l'élargissement de la rue Saint Félix. Le bâtiment est détruit par les bombardements de 1944, l'immeuble dans sa forme actuelle est construit en 1954.
- Rue Farnerie -
Le collège déménage en 1906 dans de nouveaux locaux. Le bâtiment accueille ponctuellement des réservistes jusqu'à sa destruction en 1914. La maison de la Mutualité est construite en 1924 (salle des fêtes), qui accueille le théâtre Bel Image aujourd'hui.